Le parquet a longtemps été le seul revêtement de sol dans les appartements. Il s’intègre à tous les styles d’intérieur. Facile à entretenir grâce à de nouvelles finitions, il n’a pas fini de démontrer ses qualités, si bien adaptés à notre mode de vie actuel : il peut dans une certaine mesure faire office d’isolant phonique et thermique, il présente des propriétés anti-allergiques indéniables et sa durabilité le rend très compétitif en termes de coût. Le parquet garde aujourd’hui toutes ses qualités, il est naturel car il vient de la forêt, il est beau parce que traité par la main de l’homme, il est durable et s’use pratiquement pas et de nombreuses solutions existent pour lui redonner l’aspect du neuf. Les spécialistes, à titre d’exemple estiment à cent vingt ans la durée de vie d’un parquet massif.
On distingue trois grandes familles de parquet :
- Les lames (Point de Hongrie, Anglaise « coupe perdue ») et
les panneaux (Versailles, Chantilly). Tous deux sont en bois massif
et s’assemblent par rainures et languettes souvent cloués
ou chevillés. Ils sont en chêne ou en châtaignier à pose
traditionnelle ;
- Les parquets à coller réunis en panneaux par simple
juxtaposition, de diverses essences. Ils se collent sur ciment ou sur
un matériau isolant ;
- Les parquets contrecollés. Ils se posent en flottant sur un
ancien revêtement usé à condition qu’il soit
sec et plan.
Pour bien choisir un parquet, il importe de savoir faire la différence entre les nombreuses qualités et épaisseurs que l’on vous présentera. La « Rolls du Parquet » c’est la lame massive de 23 mm. Les lames d’autrefois étaient taillées dans des planches souvent plus épaisses pouvant atteindre 50 mm.Selon le mode de pose désirée, les fabricants proposent des lames plus minces, de 20 mm à 8 mm. En général, ce matériau noble est fait pour être cloué. Mais, en dessous de 10 mm, on optera pour une pose collée.
L’un des intérêts du parquet massif est que sa
languette, très solide, fait partie intégrante de la
lame. Celle-ci mesure le plus souvent de 65 à 70 mm de large,
mais la mode des lames larges a poussé les fabricants à proposer
des lames pouvant atteindre 130 mm, voire 160 mm. Leur longueur varie
en fonction des grumes utilisées : la norme est situé entre
30 cm et 1 m, mais on trouve des lames atteignant jusqu’à 2,50
m et plus.
Le bois massif sert aussi à la fabrication des panneaux d’assemblage
qui habillent les sols à la façon des châteaux
et des hôtels particuliers du XVIIIème siècle.
Afin de rendre les revêtements de sol en bois accessibles à tous,
les fabricants ont dû trouver des solutions permettant de réduire
la quantité de bois utilisée pour un parquet.
Cette démarche permet également d’économiser
les ressources de notre planète.
Contrairement au parquet dit traditionnel, le parquet contrecollé n’est
pas en bois massif : il est composé de différents matériaux
superposés. Mis à part le pin, la plupart des essences
conviennent à cette technique de fabrication. La première
couche, dite d’usure, est en bois massif, car c’est celle
que l’on voit, qui crée le décor et sur laquelle
on marche. Il est nécessaire de tenir compte de l’épaisseur
de ce parement, entre 6 et 2,5 mm d’épaisseur, au moment
de l’achat du parquet, car plus la pellicule de bois massif est
fine, et moins le parquet résiste au temps. Sous la couche d’usure
se trouve l’âme, qui n’est pas en bois massif mais
en latté (bois de récupération), ou en aggloméré,
en contreplaqué, voire en médium. La dernière épaisseur,
appelée contre-parement, est formée d’une fine
couche de bois résineux.
Les épaisseurs du parquet contrecollé sont les mêmes
que celles du parquet massif. Il existe des lames de toutes les dimensions,
des parquets mosaïques et tous les panneaux prestigieux de type
Versailles.